Horn of Africa Channel

Le Président Guelleh inaugure l’usine de dessalement de l’eau de mer

Au cours d’une intervention faite à la tribune de cette cérémonie, le président de la république Ismail Omar Guelleh a mis en lumière le destin qui lie la mer et notre peuple. «Nous, djiboutiens, avions, depuis longtemps, rêvé de recevoir de la mer qui nous l’offre, cette substance en abondance, source de toute vie et de tout développement», a rappelé le chef de l’Etat.

Selon le président Ismail Omar Guelleh, cet ouvrage permettra de mettre fin au stress hydrique dont souffrait la population djiboutienne. «Cette eau issue du dessalement de la mer est source de vie ; elle sera source de développement pour grandir notre pays et irriguer chacun de ses projets,  fortifier chacun de ses membres », a déclaré le président de la République.

« Produire c’est bien. Gérer, c’est encore mieux. Ne pas gaspiller l’eau ferait économiser des m3 de cette précieuse ressource», a conclu le président Ismail Omar.   En effet, cette usine, qui utilise les technique de dernière génération pour dessaler l’eau de mer est une usine dont tous les composants sont conçus pour supporter le fort taux de salinité, la chaleur extrême et l’humidité de la région. La plus grande partie de l’eau potable est obtenue par effet thermique en chauffant l’eau de mer dans une cuve et collecter la vapeur obtenue dans une autre cuve.

La partie restante étant traitée par la technique de l’osmose inverse ou rejeté en mer.

Il est à noter qu’une conduite de diamètre 700 mm (en PRV- Polyester Renforcé de fibres de Verre) long de 10 km de long connecte l’usine au réseau de distribution d’eau potable de la ville et le réservoir de 5 000 m³ placé sur le mont Farah Had à Balbala.

Au cours d’une intervention faite à la tribune de cette cérémonie, le président de la république Ismail Omar Guelleh a mis en lumière le destin qui lie la mer et notre peuple. «Nous, djiboutiens, avions, depuis longtemps, rêvé de recevoir de la mer qui nous l’offre, cette substance en abondance, source de toute vie et de tout développement», a rappelé le chef de l’Etat.

Selon le président Ismail Omar Guelleh, cet ouvrage permettra de mettre fin au stress hydrique dont souffrait la population djiboutienne. «Cette eau issue du dessalement de la mer est source de vie ; elle sera source de développement pour grandir notre pays et irriguer chacun de ses projets,  fortifier chacun de ses membres », a déclaré le président de la République.

« Produire c’est bien. Gérer, c’est encore mieux. Ne pas gaspiller l’eau ferait économiser des m3 de cette précieuse ressource», a conclu le président Ismail Omar.   En effet, cette usine, qui utilise les technique de dernière génération pour dessaler l’eau de mer est une usine dont tous les composants sont conçus pour supporter le fort taux de salinité, la chaleur extrême et l’humidité de la région. La plus grande partie de l’eau potable est obtenue par effet thermique en chauffant l’eau de mer dans une cuve et collecter la vapeur obtenue dans une autre cuve.

La partie restante étant traitée par la technique de l’osmose inverse ou rejeté en mer.

Il est à noter qu’une conduite de diamètre 700 mm (en PRV- Polyester Renforcé de fibres de Verre) long de 10 km de long connecte l’usine au réseau de distribution d’eau potable de la ville et le réservoir de 5 000 m³ placé sur le mont Farah Had à Balbala.

La première Dame et présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes, Kadra Mahmoud Haid, le premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, le président de l’assemblée nationale Mohamed Ali Houmed, les membres du Gouvernement et du Parlement parmi lesquels, le ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Elevage et des Ressources halieutiques, Mohamed Ahmed Awaleh, l’ambassadeur de France à Djibouti Arnaud Guillois, celui de l’Union Européenne Aidan O’Hara, ainsi que des nombreuses autres personnalités anonymes ont pris part à la cérémonie de l’inauguration de l’usine de dessalement de l’eau de mer de Doraleh.

A noter également la présence à cet événement du directeur général de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement de Djibouti Mohamed Fouad Abdo, principal organisateur de cet événement d’importance capitale quant au programme de lutte contre la soif et le représentant du groupement Tedagua/Eiffage, le directeur des grands travaux de l’entreprise française Eiffage Didier Michel.

RACHID BAYLEH

Notre nation va pouvoir construire plus fortement son avenir en garantissant à la population de Djibouti le premier de ses droits : celui de pouvoir boire chaque jour une eau de qualité et en quantité suffisante

Ismaïl Omar Guelleh, président de la République

« Lors de la pose de la première pierre de notre usine de dessalement en 2018, j’avais mis en lumière le destin si singulier qui lie la mer et notre peuple, depuis la nuit des temps. Nous, Djiboutiens, avions, depuis longtemps, rêvé de recevoir de la mer qui nous l’offre cette substance en abondance, source de toute vie et de tout développement.

J’avais alors apporté, au nom de notre État souverain, tout mon soutien aux équipes qui allaient entreprendre de relever ce formidable défi qui permet de réconcilier nos traditions avec le meilleur de la modernité technologique. J’avais aussi fixé un cap et un calendrier. Et ils ont été tenus.

Aussi, et malgré les difficultés du chemin, nous voilà ici réunis aujourd’hui autour de la nouvelle pierre angulaire sur laquelle notre nation va pouvoir construire plus fortement son avenir en garantissant à la population de Djibouti le premier de ses droits : celui de pouvoir boire chaque jour une eau de qualité et en quantité suffisante.

En ce jour si remarquable pour Djibouti, j’ai une pensée particulière pour certaines zones urbaines particulièrement affectées par la pénurie d’eau notamment durant la période estivale. C’est pour mettre fin à cette souffrance que nous nous sommes battus et avons exploré toutes les solutions techniques possibles.

Cette eau issue du dessalement de la mer est source de vie ; elle sera source de développement pour grandir notre pays et irriguer chacun de ses projets,  fortifier chacun de ses membres et de bénir, sous le regard d’Allah le Miséricordieux, toutes nos entreprises.

Je tiens à assurer de ma reconnaissance les institutions internationales qui ont rendu notre « rêve » possible et plus particulièrement l’Union Européenne qui a fait confiance à la persévérance de nos équipes, confiance qui nous permet d’espérer très bientôt une nouvelle station d’épuration à Balbala.

Car dorénavant, Eau et Assainissement sont les deux jambes sur lesquelles notre politique urbaine va marcher plus fortement pour assurer à nos villes un environnement plus sain et plus agréable.

Nos remerciements vont naturellement à l’endroit de l’Union Européenne qui nous a accordé l’aide nécessaire pour que ce projet aboutisse. Je tiens à dire que ce grand partenaire mérite la reconnaissance et l’amitié de tous les Djiboutiens. Je tiens également à exprimer ma fierté pour le travail incessant de nos équipes de l’ONEAD qui nous permet aujourd’hui d’inaugurer cette usine que nous avons attendue avec impatience. Mes félicitations les plus chaleureuses vont également aux entreprises EIFFAGE et TEDDAGUA et aux nombreuses entreprises djiboutiennes qui ont contribué à la réussite de ce magnifique chantier.

Les 22 500 m3 d’eau potable que nous allons produire dans les tous prochains jours et les 45 000 m3 que nous produirons bientôt grâce à l’énergie du soleil nous permettront de voir de nouveaux projets pousser et fleurir au sein de notre oasis de paix et de stabilité.

Nous avons donc réussi ce challenge et nous avons prouvé que DJIBOUTI est en capacité de relever de nouveaux défis. Nous sommes prêts à accueillir demain sur notre territoire de nouveaux investissements et de nouvelles innovations  pour accompagner notre croissance au service de tous et notre rayonnement régional.

Produire c’est bien. Gérer, c’est encore mieux. Ne pas gaspiller l’eau ferait économiser des m3 de cette précieuse ressource. Préservons nos ressources naturelles ! »

Ils ont dit…

Mohamed Fouad Abdo

Directeur général de l’ONEAD

«Alors que nous inaugurons aujourd’hui notre usine, nous nous employons à améliorer le rendement de notre réseau d’eau potable, à réhabiliter les adductions»

«La réalisation de cette usine qui, malgré le Covid n’a subi aucun retard, est une étape importante dans la marche en avant de l’ONEAD. Elle constitue un maillon indispensable dans la chaine d’un plan d’action ambitieux, souhaité par le gouvernement, et qui vise à engager de front et dans l’urgence de nombreux projets. Ainsi, alors que nous inaugurons aujourd’hui notre usine, nous nous employons à améliorer le rendement de notre réseau d’eau potable, à réhabiliter les adductions mais aussi, concurremment, parce que l’assainissement doit marcher de pair avec la production d’eau potable, à étendre notre réseau d’assainissement collectif de Balbala jusqu’aux zones d’habitation de la basse ville, car nous visons 80% de ménages raccordés à terme. Nous prévoyons ainsi de réaliser de nouvelles infrastructures comme la station d’épuration de Balbala ou encore le doublement des capacités de notre station de Douda pour faire face à l’accroissement du réseau d’assainissement collectif. En conséquence, de nombreux chantiers d’extension de réseaux, de raccordements, d’édification de centres de traitement redéfiniront le paysage de notre capitale, travaux qui amélioreront manifestement l’accès à l’eau et à l’assainissement de nos concitoyens. Mais toutes ces réalisations n’auraient été possibles sans l’engagement total des équipes de l’ONEAD qui est servi par une unité d’hommes et de femmes pleinement conscients de leurs responsabilités vis-à-vis de leurs concitoyens auprès de qui leurs engagements sont renouvelés au quotidien. Mais aussi, en temps de crise tel que lors de la pandémie de COVID ou des inondations, afin de leur assurer un approvisionnement sûr en eau potable en tous temps, un service d’assainissement pleinement opérationnel pour la préservation de la santé de tous sans omettre un service clientèle de proximité, eu égard aux nombreuses agences implantées dans l’ensemble des communes de la capitale et centres urbains régionaux. Une cohésion d’hommes et de femmes remarquable dont nous devons apprécier le travail à sa juste valeur et que je tiens ici à remercier du fond du cœur»

 Aidan O’Hara

Ambassadeur de la délégation de l’Union Européenne à Djibouti

«Dans une seconde phase nous allons doubler la capacité de cette usine et apporter une eau potable courante à plus de 500 000 personnes»

«Les travaux ont été réalisés grâce à des sociétés françaises et espagnoles sous la supervision d’un groupement de cabinet conseil français, allemand et autrichien. Cette réalisation a été menée à bien avec l’appui du Ministère des Finances, maitre d’ouvrage et le Ministère de l’Agriculture, maître d’ouvrage délégué, et avec nos amis de l’ONEAD. Il s’agit d’un des plus importants éléments d’infrastructure construits dans le pays ces dernières années. C’est une gigantesque entreprise qui symbolise le partenariat pérenne entre l’Europe et Djibouti. Les entreprises françaises, espagnoles, allemandes et autrichiennes qui l’ont construite forment la Team Europe au même titre que mes collègues de la Délégation européenne et les Ambassadeurs résidents de France et d’Allemagne, Arnaud Guillois et Michael Haeusler, sans oublier les représentants de notre mission navale, Atalante. Aujourd’hui je veux rendre hommage également à la Team Djibouti : le ministère de l’Agriculture, l’ONEAD, le Ministre de l’Economie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh et toute son équipe, et surtout à vous, Monsieur le Président, pour votre soutien infaillible. Aujourd’hui, je désire souligner que l’Europe construit de l’infrastructure à Djibouti et que celle que nous édifions est inclusive et s’adresse à la population locale. Les 250 000 habitants qui vont avoir dès aujourd’hui accès à une eau potable de qualité chez eux en sont les témoins. Monsieur le Président, notre engagement sur le programme PEPER n’est pas fini, je vous rassure, et dans une seconde phase nous allons doubler la capacité de cette usine et apporter une eau potable courante à plus de 500 000 personnes, ce qui contribuera à répondre aux besoins croissants en eau de la capitale»

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