Djibouti vient de franchir un nouveau pas dans son ambition de construire la plus grande zone de libre-échange d’Afrique avec le lancement du projet de régénération portuaire.
L’initiative comprend une première zone de démonstration internationale – la partie centrale du district – et aura une superficie d’environ 220 500 mètres carrés, un investissement total d’environ 513 millions de dollars américains et devrait être achevée dans les 5 ans. Il est aussi prévu la construction d’un centre d’exposition, comprenant un centre d’excellence pour les études maritimes, ainsi que des salles de conférence, un hôtel et des appartements. Le projet devrait permettre à terme la création de 27 000 emplois.
« La régénération du port historique de Djibouti est la suite naturelle des récents développements de Djibouti. Ce projet met en œuvre le concept Port-Park-City, qui fait référence à l’intégration des ports, des parcs industriels et des services. Les ports sont un nœud clé dans le transport des marchandises ; la zone de libre-échange internationale apporte une valeur ajoutée à ces biens ; et ce nouveau quartier d’affaires facilitera le développement des services, notamment dans le secteur financier », a déclaré Aboubaker Omar Hadi, président de l’Autorité des ports et des zones franches.
Le projet entre dans le cadre de la Vision 2035 de Djibouti, la stratégie nationale de développement visant à maximiser la position géostratégique du pays. Précédemment le pays avait réalisé d’autres projets majeurs, notamment la mise en œuvre du concept Port-Park-City ; la pleine intégration des ports, des parcs industriels et du secteur des services de Djibouti.